. Les travaux de désamiantage doivent être achevés sous 36 mois.
Depuis quelques mois, les habitants de la 2e tranche du Roy d’Espagne (du 2 au 45, allée Albeniz) sont aux prises avec « un fléau » dont ils se seraient bien passé : l’amiante. Outre les risques identifiés sur la santé, ils vont devoir payer, des sommes non négligeables, pour en être libérés.C’est au cœur de 20 hectares d’espaces verts protégés dans le 8e arrondissement de Marseille que le Roy d’Espagne a vu le jour en 1965. Vincent Renard, membre du syndicat des propriétaires et juriste spécialisé dans la gestion immobilière, tient à préciser : « Le seul projet urbanistique en France qui est arrivé à son terme sans être dévié par les promoteurs. » Mais, un rapport du 9 novembre 2007 fait état de présence d’amiante en état dégradé de niveau 3 (niveau maximum) dans l’ensemble des locaux vide-ordures, à vélos, séchoirs, caves et dessertes d’accès aux bâtiments. Ainsi, parties communes et privatives de 29 bâtiments, représentant 386 logements, sont touchées. De fait, la copropriété se trouve dans l’obligation légale de faire procéder aux travaux de neutralisation ou d’éradication des matériaux contaminés amiante (MCA) sous 36 mois. Vincent Renard raconte que les travaux de flocage des sous-sols et rez-de-chaussée des bâtiments ont été réalisés sur décision des copropriétaires entre 1966 et 1970 afin d’assurer l’isolation thermique des planchers bas. Après la livraison, ce système a été recommandé aux propriétaires. « Pourtant, à ce moment-là, on connaissait les risques sanitaires liés à l’amiante », assène-t-il. Ajoutant, « le devoir de conseil professionnel est ici mis en cause mais notre démarche n’est pas de chercher des responsabilités mais de traiter le problème ».Et les dangers ne sont pas moindres. Il est alors expliqué : « Lorsqu’un ballon est envoyé contre un de ces murs, il se dégage plusieurs millions de fibres d’amiante. La norme est de cinq fibres par litre d’air et l’on sait qu’une fibre suffit pour déclencher un cancer. »Des précautions sont actuellement prises en raison de matériaux en contact avec le flocage (amiante). Les employés des entreprises qui interviennent sur le site : plombiers, électriciens, etc. doivent porter des tenues spéciales. De la même manière, les salariés de la copropriété sont équipés et « une formation spéciale risques amiante leur sera prochainement donnée par la médecine du travail ». Si les plus anciens habitants nient tout danger avançant « nous sommes là depuis 30 ans et rien ne s’est passé », Vincent Renard évoque surtout les difficultés financières inhérentes à ce dossier. Pointant au passage, les nombreux appartements grande surface qui, depuis l’annonce, sont en vente.
Source : http://journal-lamarseillaise.com/i
Depuis quelques mois, les habitants de la 2e tranche du Roy d’Espagne (du 2 au 45, allée Albeniz) sont aux prises avec « un fléau » dont ils se seraient bien passé : l’amiante. Outre les risques identifiés sur la santé, ils vont devoir payer, des sommes non négligeables, pour en être libérés.C’est au cœur de 20 hectares d’espaces verts protégés dans le 8e arrondissement de Marseille que le Roy d’Espagne a vu le jour en 1965. Vincent Renard, membre du syndicat des propriétaires et juriste spécialisé dans la gestion immobilière, tient à préciser : « Le seul projet urbanistique en France qui est arrivé à son terme sans être dévié par les promoteurs. » Mais, un rapport du 9 novembre 2007 fait état de présence d’amiante en état dégradé de niveau 3 (niveau maximum) dans l’ensemble des locaux vide-ordures, à vélos, séchoirs, caves et dessertes d’accès aux bâtiments. Ainsi, parties communes et privatives de 29 bâtiments, représentant 386 logements, sont touchées. De fait, la copropriété se trouve dans l’obligation légale de faire procéder aux travaux de neutralisation ou d’éradication des matériaux contaminés amiante (MCA) sous 36 mois. Vincent Renard raconte que les travaux de flocage des sous-sols et rez-de-chaussée des bâtiments ont été réalisés sur décision des copropriétaires entre 1966 et 1970 afin d’assurer l’isolation thermique des planchers bas. Après la livraison, ce système a été recommandé aux propriétaires. « Pourtant, à ce moment-là, on connaissait les risques sanitaires liés à l’amiante », assène-t-il. Ajoutant, « le devoir de conseil professionnel est ici mis en cause mais notre démarche n’est pas de chercher des responsabilités mais de traiter le problème ».Et les dangers ne sont pas moindres. Il est alors expliqué : « Lorsqu’un ballon est envoyé contre un de ces murs, il se dégage plusieurs millions de fibres d’amiante. La norme est de cinq fibres par litre d’air et l’on sait qu’une fibre suffit pour déclencher un cancer. »Des précautions sont actuellement prises en raison de matériaux en contact avec le flocage (amiante). Les employés des entreprises qui interviennent sur le site : plombiers, électriciens, etc. doivent porter des tenues spéciales. De la même manière, les salariés de la copropriété sont équipés et « une formation spéciale risques amiante leur sera prochainement donnée par la médecine du travail ». Si les plus anciens habitants nient tout danger avançant « nous sommes là depuis 30 ans et rien ne s’est passé », Vincent Renard évoque surtout les difficultés financières inhérentes à ce dossier. Pointant au passage, les nombreux appartements grande surface qui, depuis l’annonce, sont en vente.
Source : http://journal-lamarseillaise.com/i
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