L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a demandé mardi au gouvernement d'abaisser "sans plus attendre" la valeur limite d'exposition à l'amiante en milieu professionnel, jugeant que le niveau risque toléré était trop élevé.
L'Afsset estime que le seuil réglementaire actuel "fait courir un excès de risque pour un travailleur de (...) 3,3 cas de cancers supplémentaires pour 1.000 travailleurs exposés qui ne peut être considéré comme acceptable".
"Dans un premier temps et sans plus attendre", l'Afsset propose d'abaisser le seuil retenu actuellement pour une journée de travail de 8 heures, de manière à obtenir "une diminution du risque d'un facteur 10".
"Cependant, pour ce puissant cancérogène sans seuil de toxicité, seule la valeur la plus basse possible est acceptable", ajoute l'agence, qui recommande au ministère du Travail "de réévaluer cette valeur régulièrement, afin de l'abaisser".
"Dans l'attente", elle rappelle aux employeurs "la nécessité de limiter les expositions des travailleurs au strict nécessaire".
Par ailleurs, l'Afsset "recommande de passer de la microscopie optique à la microscopie électronique pour comptabiliser les fibres d'amiante" dans la réglementation du travail. Il s'agit d'inclure les fibres fines, également cancérogènes, mais qui ne sont pas comptabilisées par l'optique.
Depuis l'interdiction de l'amiante en France en 1997, les professionnels exposés à l'amiante sont surtout ceux qui travaillent au désamiantage de bâtiments, soit 107.000 personnes selon l'Afsset.
Mais jusqu'à 2 millions de personnes y sont potentiellement exposées, comme dans les activités d'entretien ou de maintenance de matériaux amiantés, ajoute-t-elle.
L'Afsset estime que le seuil réglementaire actuel "fait courir un excès de risque pour un travailleur de (...) 3,3 cas de cancers supplémentaires pour 1.000 travailleurs exposés qui ne peut être considéré comme acceptable".
"Dans un premier temps et sans plus attendre", l'Afsset propose d'abaisser le seuil retenu actuellement pour une journée de travail de 8 heures, de manière à obtenir "une diminution du risque d'un facteur 10".
"Cependant, pour ce puissant cancérogène sans seuil de toxicité, seule la valeur la plus basse possible est acceptable", ajoute l'agence, qui recommande au ministère du Travail "de réévaluer cette valeur régulièrement, afin de l'abaisser".
"Dans l'attente", elle rappelle aux employeurs "la nécessité de limiter les expositions des travailleurs au strict nécessaire".
Par ailleurs, l'Afsset "recommande de passer de la microscopie optique à la microscopie électronique pour comptabiliser les fibres d'amiante" dans la réglementation du travail. Il s'agit d'inclure les fibres fines, également cancérogènes, mais qui ne sont pas comptabilisées par l'optique.
Depuis l'interdiction de l'amiante en France en 1997, les professionnels exposés à l'amiante sont surtout ceux qui travaillent au désamiantage de bâtiments, soit 107.000 personnes selon l'Afsset.
Mais jusqu'à 2 millions de personnes y sont potentiellement exposées, comme dans les activités d'entretien ou de maintenance de matériaux amiantés, ajoute-t-elle.
Source : http://www.google.com/
Cela fait presque 30 ans que les scientifiques savent que le danger de l’amiante vient de sa propriété de se fragmenter presque à l’infini, et que, seuls les microscopes à balayage électronique permettent de voir et compter les fibrilles tueuses. La législation va enfin se moderniser, Ouf, il était temps!!! Les organismes de contrôle vont pouvoir acheter d’occasion les vieux microscopes électroniques dont les scientifiques ne se servent plus, pour être au top de la législation…. MC
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