Un peu plus d'une semaine après l'annonce par Hubert Falco de sa défection, dans la course aux Régionales, on pouvait imaginer le maire et secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants revenir sur le sujet lors du conseil municipal qui s'est tenu hier matin. Il n'en fut rien. Les quelques délibérations prises en séance n'ont guère provoqué de remous, hormis quelques passes d'armes sur les questions sociales entre le premier magistrat et l'élu communiste, Lorenzo Matéos. Petit tour d'horizon.
L'amiante du Fémina versus logements sociaux
L'achat en 2005 de l'ancien cinéma Fémina, rue Victor-Clappier, était destiné à un programme de logements sociaux. Il n'en sera rien puisqu'une délibération votée hier (contre l'avis de l'opposition) valide la revente du bâtiment à un entrepreneur privé pour un montant de 1 500 000 e. « L'édifice est bourré d'amiante, a justifié le premier magistrat. L'expérience du Pathé Liberté nous a refroidis, et nous ne referons pas la même erreur. Mais l'ayant acheté 290 000 e, nous réalisons une belle opération ». Une explication un peu légère aux yeux de Lorenzo Matéos. « On savait déjà à l'époque qu'il y avait de l'amiante, s'est-il offusqué. C'était donc un acte irréfléchi ? Vous nous dites que nous manquons de foncier sur la commune, nous avions là une belle opportunité ». Et Hubert Falco de hausser légèrement le ton : « Cent soixante-dix-huit logements vont être construits grâce à la plus-value réalisée. Chaque fois que nous pouvons faire du social nous le faisons. La solidarité n'appartient à personne ».
Source : jmermillon@varmatin.com
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