
Cinq après le lancement d'une procédure, Saint-Gobain Isover a été classée définitivement en site amiante.
Le Conseil d'Etat vient de classer définitivement l'usine chalonnaise Saint-Gobain Isover en site amiante. L'entreprise avait contesté l'arrêté ministériel de 2007 classant l'usine de Chalon en site amiante. Le Conseil d'Etat l'a déboutée définitivement et confirme ce classement, en précisant qu'il n'est pas réservé aux seules entreprises ayant fabriqué des matériaux amiantés. « Il y a une victoire, dédiée aux malades et aux familles mais de l'amertume », a déclaré Raymond Dussauge du syndicat CGT, auteur du recours et lui-même atteint d'une maladie liée à l'amiante. A Chalon, l'amiante était omniprésente pour tout ce qui concernait la maintenance et l'entretien des installations. Une quinzaine de salariés souffrent actuellement de pathologies telles que plaques pleurales, épaississements pleuraux, cancers de la plèvre, toutes connues pour leur lien direct avec l'amiante. Une personne est décédée. Un autre employé est gravement atteint et deux autres sont victimes d'un cancer des poumons.
Le classement en site amiante permet aux personnels ayant travaillé dans les années d'utilisation de l'amiante de bénéficier d'une cessation anticipée d'activité. 57 salariés sont concernés au sein de la société et une trentaine a déjà fait valoir ce droit. « Ça va durer encore pendant onze ans », estime Raymond Dussauge. Les salariés visés par le classement partent avec 65 % de leur salaire brut des 12 derniers mois, minimum prévu par la loi, Saint-Gobain Isover refusant de leur octroyer le moindre complément. Un rendez-vous pour fêter cette victoire est prévu le 7 novembre à la maison des syndicats de Chalon, à 14 h 30.
Le classement en site amiante permet aux personnels ayant travaillé dans les années d'utilisation de l'amiante de bénéficier d'une cessation anticipée d'activité. 57 salariés sont concernés au sein de la société et une trentaine a déjà fait valoir ce droit. « Ça va durer encore pendant onze ans », estime Raymond Dussauge. Les salariés visés par le classement partent avec 65 % de leur salaire brut des 12 derniers mois, minimum prévu par la loi, Saint-Gobain Isover refusant de leur octroyer le moindre complément. Un rendez-vous pour fêter cette victoire est prévu le 7 novembre à la maison des syndicats de Chalon, à 14 h 30.
Source : http://www.lejsl.com/fr/
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