Enfin ! Quelque douze à treize ans ans après le début du feuilleton « amiante au Chu Gabriel-Montpied », à Clermont-Ferrand, c’est en personne que le ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé la nouvelle aux médecins et élus locaux, venus assister au congrès de l’Union des régions hospitalières du sud-est (Urhse). Elle a apporté la confirmation d’un chèque d’un montant de 91 millions d’euros, aide exceptionnelle qui devrait couvrir l’ensemble des travaux de désamiantage restant à effectuer au centre hospitalier et universitaire clermontois. Car, en douze ans, plusieurs études et quelques travaux ont déjà été entrepris, çà et là pour évaluer l’ampleur des « dégâts » et commencer à apporter une réponse à une situation plutôt scandaleuse. Mais, jusqu’à maintenant, les aides de l’Etat ne s’étaient guère concrétisées à hauteur des besoins de la situation.
Il est normal que l’Etat répare
Josette Roudaire, présidente du Caper Clermont-Auvergne (1), témoigne : « Quand on va au Chu, on ne fait que croiser des portes, donnant sur les couloirs, portant le « A », amiante, danger. C’est bien que cela soit signalé - sur toutes les gaines techniques notamment - mais ce n’est guère encourageant ni pour les personnes qui viennent se faire soigner ni pour les personnels soignants. Il est tout de même normal que l’Etat prenne ses responsabilités. Ce qui l’est moins, c’est que nous soyons obligés de dépenser, maintenant, des sommes pharamineuses pour réparer tout ça. Parce que l’on savait pertinemment ce que cela pouvait engendrer sur la santé des personnes en contact avec l’amiante. »
La responsable associative dénombre une bonne quinzaine de victimes parmi les personnels du centre hospitalier. Il y a déjà eu des décès liés à l’exposition à l’amiante. « Beaucoup de plaques pleurales, des cancers broncho-pulmonaires. Mais nous savons aussi , souligne-elle, que des personnes n’ont pas voulu entamer de démarches pour faire reconnaître leur maladie professionnelle ».
Une réhabilitation de 165 millions d’euros
Le désamiantage des bâtiments devrait commencer dans le courant du 2e semestre 2011. Il est prévu de démolir une partie de l’actuel Chu et de reconstruire un nouveau bâtiment, qui sera relié par une passerelle au centre anticancéreux Jean-Perrin (2), tout proche. Une réhabilitation inscrite au prochain plan pour les Hôpitaux. Et qui n’était pas concevable sans désamiantage préalable. Le coût global en sera de 165 millions d’euros. Les travaux proprement dits - à hauteur de quelque 74 millions d’euros - seront à la charge du Chu qui va contracter un emprunt. L’établissement hospitalo-universitaire nouvelle mouture, et sans plus une fibre d’amiante, ne sera livré que courant 2016.
Source :http://www.viva.presse.fr/
Il est normal que l’Etat répare
Josette Roudaire, présidente du Caper Clermont-Auvergne (1), témoigne : « Quand on va au Chu, on ne fait que croiser des portes, donnant sur les couloirs, portant le « A », amiante, danger. C’est bien que cela soit signalé - sur toutes les gaines techniques notamment - mais ce n’est guère encourageant ni pour les personnes qui viennent se faire soigner ni pour les personnels soignants. Il est tout de même normal que l’Etat prenne ses responsabilités. Ce qui l’est moins, c’est que nous soyons obligés de dépenser, maintenant, des sommes pharamineuses pour réparer tout ça. Parce que l’on savait pertinemment ce que cela pouvait engendrer sur la santé des personnes en contact avec l’amiante. »
La responsable associative dénombre une bonne quinzaine de victimes parmi les personnels du centre hospitalier. Il y a déjà eu des décès liés à l’exposition à l’amiante. « Beaucoup de plaques pleurales, des cancers broncho-pulmonaires. Mais nous savons aussi , souligne-elle, que des personnes n’ont pas voulu entamer de démarches pour faire reconnaître leur maladie professionnelle ».
Une réhabilitation de 165 millions d’euros
Le désamiantage des bâtiments devrait commencer dans le courant du 2e semestre 2011. Il est prévu de démolir une partie de l’actuel Chu et de reconstruire un nouveau bâtiment, qui sera relié par une passerelle au centre anticancéreux Jean-Perrin (2), tout proche. Une réhabilitation inscrite au prochain plan pour les Hôpitaux. Et qui n’était pas concevable sans désamiantage préalable. Le coût global en sera de 165 millions d’euros. Les travaux proprement dits - à hauteur de quelque 74 millions d’euros - seront à la charge du Chu qui va contracter un emprunt. L’établissement hospitalo-universitaire nouvelle mouture, et sans plus une fibre d’amiante, ne sera livré que courant 2016.
Source :http://www.viva.presse.fr/
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