
Lorsque la municipalité a fait l'acquisition de la salle de cinéma de l'Odéum, en 2007, pour en faire un centre de congrès (*), la société Cap'Cinéma, avait fourni une attestation lors de la vente, qui stipulait qu'il n'y avait pas d'amiante dans la structure du bâtiment. Le chantier de rénovation a alors débuté tout naturellement... Jusqu'à ce qu'il soit suspendu par mesure de sécurité en début avril, pour des raisons de sécurité sanitaire. Car des ouvriers ont découvert ce qui ressemblait à de l'amiante, en abattant des cloisons de l'édifice (Midi Libre du 19 avril). Dans la foulée, afin de bien identifier ce qui avait été découvert, la municipalité de Carcassonne a fait appel à un bureau de contrôle chargé d'expertiser les lieux.Un exercice qui n'a pas pris bien longtemps,
cachePubVide('pubCarreEdit');
puisqu'au début du mois de mai, les conclusions de cette expertise ne faisaient aucun doute. Il y a bien de l'amiante dans le plafond du bâtiment.Les travaux suspendus, la municipalité n'a pas tardé à rebondir, puisqu'un appel d'offre a été lancé, pour trouver une entreprise spécialisée dans le désamiantage. « Ces entreprises ne sont pas très nombreuses et le début des travaux ne se fera qu'en fonction de leur disponibilité. Pour l'instant, nous sommes toujours dans l'attente d'un candidat » , explique-t-on du côté de la mairie. À propos le surcoût que ce désamiantage va engendrer, la municipalité n'avance aucun chiffre, mais n'écarte pas la possibilité de se retourner vers le vendeur, Cap'Cinéma.En attendant, la priorité reste aujourd'hui la prise en charge du personnel qui a fait les travaux. « Ils sont une quarantaine à avoir mis les pieds sur le chantier » , a indiqué le service communication de la mairie. « Et si tous n'ont pas été en contact direct avec l'amiante, ils vont subir les examens médicaux qui s'imposent, par précaution... » Un engagement sur lequel les représentants syndicaux du personnel comptent bien rester vigilants. « La ville a laissé traîner et a mis en danger la vie des agents. Nous ne laisserons rien passer... » , a bien insisté Aimé Muñoz, secrétaire départemental de CFDT.Avant de poursuivre : « Rien ne dit qu'il y aura des conséquences. Il y a de l'amiante partout et seules les expositions prolongées à des doses importantes sont dangereuses. Ce n'est pas forcément le cas ici. Mais nous nous assurerons que tous les employés qui sont passés sur le chantier auront un suivi médical. Ils devront subir un examen complet et passer une radio... » Si du côté de la mairie, on affirme qu'aucun problème médical n'a été détecté jusqu'à maintenant, Aimé Muñoz note que « les conséquences peuvent n'apparaître que des années plus tard ». D'où l'importance, selon lui, que des examens soient effectués dès aujourd'hui et, que d'autres soient faits régulièrement, dans le cadre d'un suivi.Aujourd'hui, l'ouverture des portes de ce centre de congrès, qui devait être effective cet été, sera forcément retardée à la fin de cette année, voire en début d'année prochaine.
cachePubVide('pubCarreEdit');
puisqu'au début du mois de mai, les conclusions de cette expertise ne faisaient aucun doute. Il y a bien de l'amiante dans le plafond du bâtiment.Les travaux suspendus, la municipalité n'a pas tardé à rebondir, puisqu'un appel d'offre a été lancé, pour trouver une entreprise spécialisée dans le désamiantage. « Ces entreprises ne sont pas très nombreuses et le début des travaux ne se fera qu'en fonction de leur disponibilité. Pour l'instant, nous sommes toujours dans l'attente d'un candidat » , explique-t-on du côté de la mairie. À propos le surcoût que ce désamiantage va engendrer, la municipalité n'avance aucun chiffre, mais n'écarte pas la possibilité de se retourner vers le vendeur, Cap'Cinéma.En attendant, la priorité reste aujourd'hui la prise en charge du personnel qui a fait les travaux. « Ils sont une quarantaine à avoir mis les pieds sur le chantier » , a indiqué le service communication de la mairie. « Et si tous n'ont pas été en contact direct avec l'amiante, ils vont subir les examens médicaux qui s'imposent, par précaution... » Un engagement sur lequel les représentants syndicaux du personnel comptent bien rester vigilants. « La ville a laissé traîner et a mis en danger la vie des agents. Nous ne laisserons rien passer... » , a bien insisté Aimé Muñoz, secrétaire départemental de CFDT.Avant de poursuivre : « Rien ne dit qu'il y aura des conséquences. Il y a de l'amiante partout et seules les expositions prolongées à des doses importantes sont dangereuses. Ce n'est pas forcément le cas ici. Mais nous nous assurerons que tous les employés qui sont passés sur le chantier auront un suivi médical. Ils devront subir un examen complet et passer une radio... » Si du côté de la mairie, on affirme qu'aucun problème médical n'a été détecté jusqu'à maintenant, Aimé Muñoz note que « les conséquences peuvent n'apparaître que des années plus tard ». D'où l'importance, selon lui, que des examens soient effectués dès aujourd'hui et, que d'autres soient faits régulièrement, dans le cadre d'un suivi.Aujourd'hui, l'ouverture des portes de ce centre de congrès, qui devait être effective cet été, sera forcément retardée à la fin de cette année, voire en début d'année prochaine.
(*) Le centre de congrès disposera de quatre salles modulables au rez-de-chaussée et d'une grande salle de conférence de quelques 300 places au premier étage.
Source : http://www.midilibre.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire